lundi 9 janvier 2012

Tout est écrit



Dans le monde visible, tout ce qui a été composé sera décomposé. La seule chose qui demeure, c'est ce qui peut entrer dans ce monde qu'on a appelé la mort. Curieusement, ce qu'on appelle le monde de la mort est plus vivant que ce qu'on appelle le monde de la vie. Et c'est le piège : on se croit dans la vie alors que l'on est dans la mort. Et pourtant, dans ce monde de la mort que l'on appelle la vie, nous sommes des créateurs de résonances ; la moindre chose que tu fais se répercute dans tous les mondes : ton comportement avec la terre, avec les animaux, avec ta famille, avec tes semblables, ta façon de vivre, ton travail... Ce que tu vis dans ta vie terrestre, c'est ce que tu vas rencontrer dans la mort. Tu verras alors ce qui animait ta vie, les mondes qui gravitaient autour de toi mais que tu ne voyais pas parce que tu étais comme enfermé dans le corps. C'est un autre monde, ultra vivant, un monde où il n'y a pas d'opacité.
Chaque jour, le corps enregistre des informations en fonction des expériences qu'il fait et il les transmet aux différents corps subtils qui, eux-mêmes, les retransmettent à des mondes supérieurs. Tout est écrit. Quand l'homme quitte son corps, ce sont les écritures et le mode de fonctionnement de toute une vie qui se libèrent et entrent en action. Le corps ne peut pas faire autrement que d'être ce qu'on lui a demandé d'être. Il est comme un bateau avec son capitaine. C'est pourquoi il est important d'apprendre à respecter ce que l'on a, d'en prendre soin et de comprendre que si l'homme a une vie quotidienne, un corps, une volonté, des sentiments, des pensées, une capacité créatrice, c'est qu'il y a une raison. Être en harmonie avec cette raison est la perfection du chemin. Être en dysharmonie amène la maladie et la guerre, la souffrance, la mort.

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