vendredi 20 avril 2012

Le café

Le café est la drogue matinale par excellence pour une grande partie des Occidentaux et africains.

Et c’est aussi la porte ouverte vers le grand stress collectif du quotidien et la course contre la montre...
Son ingrédient actif, la caféine, est un alcaloïde qu’on retrouve dans plusieurs plantes utilisées depuis des siècles sur tous les continents. Et on pourrait dire qu’il s’agit du plus lointain ancêtre des substances modernes pour rester éveillé. Tout comme les amphétamines, la caféine augmente en particulier la production de dopamine. Ce neurotransmetteur a pour rôle de stimuler l’activité mentale et physique. Mais l’usage de la caféine se décline de plusieurs façons – et certaines sont plus efficaces que d’autres.On rapporte que, voilà environ 1200 ans, un berger du Yémen remarqua que ses chèvres devenaient particulièrement excitées quand elles grignotaient des plants de caféier. Ce berger eut alors l’idée de préparer une boisson en utilisant les graines de cet arbuste. Le grain du caféier nous vient donc du monde arabe qui privilégiait l’usage du café à celui de l’alcool, comme le recommande l’islam. Au lieu d’aller discuter à la taverne, on allait plutôt au “café” pour “s’enivrer” de caféine sous la forme d’un café noir bien tassé, marc inclus mais très sucré, consommé dans de petites tasses. Tant chez les caféinomanes que chez les buveurs occasionnels, il est bien démontré que le café stimule le cerveau à plusieurs niveaux : mémoire à court et à long terme, concentration, temps de réaction, capacité d’attention, acuité visuelle, maniement des chiffres. Il peut même améliorer la performance au volant, éliminer la fatigue musculaire ou aider à fournir de gros efforts physiques. Mais d’un point de vue cérébral, les études montrent qu’au delà de 2 ou 3 tasses, le café risque d’avoir un effet contreproductif.
Trop de stimulation élève le niveau de stress, ce qui peut nuire à la concentration, embrouiller les idées, créer de l’anxiété et même fausser la perception du temps ! Sans compter qu’une “chute d’énergie” importante succède Souvent à une forte dose de café. Et plus vous en prenez, plus il Perd de son efficacité. Espacez donc la consommation de café pour Qu’il reste efficace ! Mieux vaut ne pas suivre l’exemple de Balzac mort d’épuisement à 51 ans, lui qui buvait jusqu’à 25 tasses par jour pour Écrire jour et nuit afin de payer ses dettes...

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